Book of Job, глава 39

V. 1-33: cf. (Ps 104:18-31; 147:5, 9, 10; 148:10, 13.)

\v 1 Chasses-tu la proie pour la lionne,

Et apaises-tu la faim des lionceaux,

Quand ils sont couchés dans leur tanière,

Quand ils sont en embuscade dans leur repaire?

\v 3 Qui prépare au corbeau sa pâture,

Quand ses petits crient vers Dieu,

Quand ils sont errants et affamés?

Sais-tu quand les chèvres sauvages font leurs petits?

Observes-tu les biches quand elles mettent bas?

Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent,

Et connais-tu l’époque où elles enfantent?

Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture,

Et sont délivrées de leurs douleurs.

Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air,

Ils s’éloignent et ne reviennent plus auprès d’elles.

Qui met en liberté l’âne sauvage,

Et l’affranchit de tout lien?

\v 9 J’ai fait du désert son habitation,

De la terre salée sa demeure.

Il se rit du tumulte des villes,

Il n’entend pas les cris d’un maître.

Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture,

Il est à la recherche de tout ce qui est vert.

Le buffle veut-il être à ton service?

Passe-t-il la nuit vers ta crèche?

L’attaches-tu par une corde pour qu’il trace un sillon?

Va-t-il après toi briser les mottes des vallées?

Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande?

Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux?

Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte?

Est-ce lui qui doit l’amasser dans ton aire?

L’aile de l’autruche se déploie joyeuse;

On dirait l’aile, le plumage de la cigogne.

Mais l’autruche abandonne ses œufs à la terre,

Et les fait chauffer sur la poussière;

Elle oublie que le pied peut les écraser,

Qu’une bête des champs peut les fouler.

Elle est dure envers ses petits comme s’ils n’étaient point à elle;

Elle ne s’inquiète pas de l’inutilité de son enfantement.

Car Dieu lui a refusé la sagesse,

Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage.

Quand elle se lève et prend sa course,

Elle se rit du cheval et de son cavalier.

Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval,

Et qui revêts son cou d’une crinière flottante?

Le fais-tu bondir comme la sauterelle?

Son fier hennissement répand la terreur.

Il creuse le sol et se réjouit de sa force,

Il s’élance au-devant des armes;

Il se rit de la crainte, il n’a pas peur,

Il ne recule pas en face de l’épée.

Sur lui retentit le carquois,

Brillent la lance et le javelot.

Bouillonnant d’ardeur, il dévore la terre,

Il ne peut se contenir au bruit de la trompette.

Quand la trompette sonne, il dit: En avant!

Et de loin il flaire la bataille,

La voix tonnante des chefs et les cris de guerre.

Est-ce par ton intelligence que l’épervier prend son vol,

Et qu’il étend ses ailes vers le midi?

Est-ce par ton ordre que l’aigle s’élève,

Et qu’il place son nid sur les hauteurs?

C’est dans les rochers qu’il habite, qu’il a sa demeure,

Sur la cime des rochers, sur le sommet des monts.

De là il épie sa proie,

Il plonge au loin les regards.

Ses petits boivent le sang;

Et là où sont des cadavres, l’aigle se trouve.

V. 34-38: cf. (Job 38:1-3; 42:1-6.)

L’Éternel, s’adressant à Job, dit:

Celui qui dispute contre le Tout-Puissant est-il convaincu?

Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?

Job répondit à l’Éternel et dit:

Voici, je suis trop peu de chose; que te répliquerais-je?

Je mets la main sur ma bouche.

J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus;

Deux fois, je n’ajouterai rien.