Song of Solomon, глава 3

V. 1-5: cf. Jé 29:12, 13. Ca 5:6-8.

Sur ma couche, pendant les nuits,

J’ai cherché celui que mon cœur aime;

Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé…

Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville,

Dans les rues et sur les places;

Je chercherai celui que mon cœur aime…

Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé.

Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée:

Avez-vous vu celui que mon cœur aime?

A peine les avais-je passés,

Que j’ai trouvé celui que mon cœur aime;

Je l’ai saisi, et je ne l’ai point lâché

Jusqu’à ce que je l’aie amené dans la maison de ma mère,

Dans la chambre de celle qui m’a conçue.

Je vous en conjure, filles de Jérusalem,

Par les gazelles et les biches des champs,

Ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour,

Avant qu’elle le veuille.

V. 6-11: cf. 2 Co 11:3, 13, 14.

\v 6 Qui est celle qui monte du désert,

Comme des colonnes de fumée,

Au milieu des vapeurs de myrrhe et d’encens

Et de tous les aromates des marchands?

Voici la litière de Salomon,

Et autour d’elle soixante vaillants hommes,

Des plus vaillants d’Israël.

Tous sont armés de l’épée,

Sont exercés au combat;

Chacun porte l’épée sur sa hanche,

En vue des alarmes nocturnes.

Le roi Salomon s’est fait une litière

De bois du Liban.

Il en a fait les colonnes d’argent,

Le dossier d’or,

Le siège de pourpre;

Au milieu est une broderie, œuvre d’amour

Des filles de Jérusalem.

Sortez, filles de Sion, regardez

Le roi Salomon,

Avec la couronne dont sa mère l’a couronné

Le jour de ses fiançailles,

Le jour de la joie de son cœur.